Journée mondiale des serpents

Le 16 juillet est la journée internationale du serpent !

 

A cette occasion, nous souhaitons communiquer sur cet animal qui, dans l’esprit humain, a mauvaise presse.

 

À la vue d’un serpent, la réaction de l’Homme est généralement la peur. Pour autant, si leur présence est source d’inquiétude, elle relève d’une bonne santé du biotope. En effet, l’Homme a tendance à oublier l’utilité de la chaine alimentaire.

Les serpents se nourrissent de petits animaux dont de nombreux rongeurs, ravageurs des cultures et sont eux-mêmes chassés par d’autres carnivores (renards, hérissons, rapaces…) créant ainsi un équilibre naturel de l’écosystème. Ce sont des reptiles carnivores et sans pattes. Il en existe environ 2700 espèces dans le monde, dont seulement 400 sont venimeuses.

 

Les reptiles actuels sont représentés par les crocodiliens (alligators, caïmans, crocodiles), testudines (tortues), rhynchocéphales (sphénodons) et squamates (lézards, serpent). Ce sont des animaux vertébrés, recouverts d’écailles qui présentent la particularité d’être ectothermes. Autrement dit ils sont caractérisés par une température du corps qui varie en fonction de la température extérieure, appelé souvent de manière erronée « sang froid ».  La thermorégulation des serpents dépend du lieu où ils vivent. Dans les régions chaudes, la température est assez stable, et les serpents ont donc rarement besoin de prendre un bain de soleil. Dans les endroits froids, ils doivent souvent changer de position.

 

Sur le territoire auvergnat, parmi les 17 espèces de reptiles recensés, il est dénombré 8 espèces de serpents (2 vipères et 6 couleuvres). En plus des serpents sont présentes 6 espèces de lézards, 2 de tortues et une espèce de gecko, constaté à Clermont-Ferrand pour la première fois en octobre 2017. De manière générale il existe en France 12 espèces (8 de couleuvres et 4 de vipères)

 

C’est dans un contexte de protection de la faune que l’Observatoire des Reptiles d’Auvergne s’est créé en 2015. Il s’agit d’une association présente sur le territoire auvergnat, qui a pour vocation de sensibiliser le grand public et de redorer l’image des reptiles, souffrant d’une mauvaise réputation. Elle a également une mission d’information : recenser l’évolution des populations reptiliennes à travers un projet participatif d’un atlas régional.

 

 

 Que faire cet été si on croise un serpent ?

 

Tout d’abord sachez que les serpents sont protégés en France par un Arrêté du 19 novembre 2007. Leur destruction, mutilation ou déplacement sont interdis. Le risque encouru est de 150 000€ d’amende et deux ans d’emprisonnement article L415-3 du Code de l’Environnement.

Si vous tombez nez à nez, relativisez ! Dans toute l’Europe il y a seulement une quinzaine de morts par morsure de vipère par an. Les vipères causent moins de dégâts que les morsures de chiens, piqures d’abeilles ou de guêpes. Les vipères utilisent leurs venins pour chasser et lorsqu’elles se sentent en danger, de plus 80% des morsures sont sans venin. Quant à la morsure de couleuvre, celle-ci est inoffensive. Dans tous les cas, suite à une morsure de vipère appelez le SAMU (15) et n’essayez pas de retirer le venin ou de poser un garrot.

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