Environnement : L’exécutif d’Auvergne Rhône-Alpes réduit les financements aux associations

Trois associations régionales environnementalistes, dénoncent la baisse des dépenses régionales en faveur de l'environnement.

Le budget par la Région Auvergne Rhône-Alpes dans son budget 2016 sont en baisse sensible par rapport aux subventions accordées ces dernières années. La réduction serait en moyenne de 15%. Pour  la FRAPNA, la baisse de l'aide régionale qui aurait pu être de 23% serait de 50%.

 

Pour certains conseillers du CESER, les financements aux associations avaient fortement augmenté. Ils étaient liés à la composition de la majorité régionale sortante. Mais les financements n'allaient pas seulement à des actions concrètes de terrain, d'éducation à l'environnement, de sensibilisation. Une partie allait à des structures  devenues lourdes : la FRAPNA  (8 FRAPNA départementales, une FRAPNA régionale) emploie au niveau régional une centaine d'équivalents temps plein.

 

Lors des échanges ce mardi, plusieurs voix se sont levées dénonçant les risques liés à une baisse des dépenses en faveur de l'environnement. "Les coupes décidées l'ont été sans diagnostic, sans évaluation " déplore Jean Guinand, au nom de la Confédération paysanne. Des voix se sont élevées contre la réduction trop forte des moyens accordés au monde associatif.  "Le monde associatif est un moyen de faire participer, de partager les responsabilités. Personne n'a le monopole du pouvoir ou de la compétences. L'élection donne une légitimité pendant cinq ans mais elle n'absorbe pas toutes les autres représentations." estime Daniel Blanc-Brude de la CGT,

 

Marc Saumureau  (FRANE, Auvergne) a exprimé l'inquiétude de la FRAPNA, de  la FRANE et de la LPO. Les associations de défense de l'environnement FRANE, FRAPNA et LPO ont prix note avec surprise, regret et inquiétude que les crédits alloués au budget environnemental diminuent fortement à la fois pour le fonctionnement mais également et dans les mêmes proportions pour les investissements.

 

Les associations s'interrogent  sur le sens de cette orientation alors que dans le même temps il y a une réelle prise de conscience internationale de la nécessité de la prise en compte de l'environnement aussi bien pour notre développement  (économique, touristique) que pour celui des générations futures. L'environnement est devenu un enjeu prioritaire et incontournable. Au vu de ce budget, les associations environnementalistes se demandent s'il s'agit d'un désintéressement manifeste du nouvel exécutif pour les préoccupations environnementales et si oui, quelles en sont les raisons et les objectifs. La question est réellement posée.

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