Le lien entre santé et environnement est apparu au grand jour à l’occasion de la pandémie du Covid-19. Pourtant, les autorités sanitaires se désintéressent des questions de prévention et de santé environnementale, parents pauvres des politiques publiques.
France Nature Environnement prend pleinement part au "Pacte du pouvoir de vivre", 55 organisations convaincues de l'intérêt de s'unir pour porter ensemble un pacte de la convergence de l’écologie et du social. À quelques jours de la fin du confinement, nous avons voulu remettre le quotidien de millions de français·es au cœur de l'action publique en portant conjointement, dans un courrier au premier Ministre, 15 propositions de mesures indispensables pour le pouvoir de vivre dès la fin du confinement.
Hier est paru au journal officiel un décret permettant des enquêtes publiques au rabais pour autoriser plus vite des projets destructeurs. Depuis le début de la crise sanitaire, plusieurs textes étaient déjà venus malmener la démocratie et le droit de l’environnement, en complète contradiction avec le discours du gouvernement. France Nature Environnement dénonce ce piétinement de la consultation citoyenne et appelle le Gouvernement à la raison : le « monde d’après » ne peut pas se construire de cette façon.
"Tout se passe comme si les leçons de la relance consécutive à la crise financière de 2008 n’avaient pas été tirées : un plan de relance décidé sans y associer les territoires, ni les citoyens, qui creuse les inégalités, augmente la pollution et affaiblit de plus en plus les services publics…"
France Nature Environnement s'associe à plusieurs centaines de personnalités, élus, associations, entreprises, syndicats et citoyen·nes pour proposer une autre méthode en 3 étapes, qui s'appuie sur une dynamique citoyenne.
Forêts ravagées, animaux chassés de leur habitat, écosystèmes chamboulés : partout dans le monde, la main de l’homme provoque des bouleversements profonds. Une entreprise de destruction qui se paie aujourd’hui au prix fort.
Quatre-vingt-dix organisations représentantes de la société civile, issues de 17 pays européens, lancent officiellement une initiative citoyenne européenne demandant la suppression progressive des pesticides de synthèse d'ici 2035.
L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes en partenariat avec l’association CLCV Consommation Logement et Cadre de Vie du Puy-de-Dôme, lance une campagne de sensibilisation aux risques du radon dans l’Agglo Pays d’Issoire. Trois réunions publiques sont organisées à Brassac-les-mines, Champeix et Issoire et 100 volontaires sont recherchés pour un dépistage du gaz radioactif dans les maisons.
"90% des signalements d'ambroisie pour la France se trouvent en Auvergne-Rhône-Alpes. Dans les secteurs les plus touchés on atteint un pic d'allergies presque deux fois plus élevé que la moyenne. Très allergène, invasive et plutôt coriace: l’ambroisie fait l’objet d’une lutte sévère."
"L'Anses alerte sur l'utilisation de certains téléphones portables, mis sur le marché avant juin 2017, qui présentent des niveaux d'exposition élevés aux ondes électromagnétiques, lorsqu'ils sont placés près du corps, comme dans la poche d'une veste."
"Les municipalités de Clermont-Ferrand, Cournon-d'Auvergne et Ceyrat ont décidé d’interdire les pesticides sur leur territoire. Leurs arrêtés sont illégaux."
A l’occasion de la journée internationale de la qualité de l’air, nous souhaitons communiquer sur la qualité de l’air que nous respirons.
La qualité de l’air est devenue un enjeu majeur de nos sociétés. Que ce soit sur un plan sanitaire, environnemental ou économique, préserver un air de qualité s’inscrit dans une démarche de développement durable. En moyenne nous respirons 15000 litres d’air par jour, son apport et sa qualité ne sont pas négligeables pour alimenter notre corps.
En effet la qualité de l’air a un impact significatif sur notre santé. Des études sur le lien entre pollution de l’air et impact sanitaire ont démontré les effets de la qualité de l’air sur le système respiratoire mais également nerveux, cardiovasculaire et hormonal.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) appelle aujourd’hui à mener une évaluation approfondie des microplastiques présents dans l’environnement et de leurs conséquences potentielles sur la santé humaine, suite à la publication d’une analyse de l’état de la recherche sur les microplastiques dans l’eau de boisson. L’Organisation appelle également à réduire la pollution par le plastique pour protéger l’environnement et réduire l’exposition humaine.
Il neige des particules de plastique dans les Alpes et l'Arctique, mais l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que les niveaux actuels de microplastiques présents dans l'eau potable ne présentent pas encore de danger pour la santé. Les experts restent toutefois prudents pour l'avenir.
"Le projet du conseil départemental de l'Allier d'installer le Wi-Fi dans tous les collèges du département inquiète Nawel Abdelhak, professeur électro-hypersensible. Au-delà de sa maladie, elle redoute les conséquences sur la santé des élèves et des agents."